Les aspects réglementaires

Logement non-décent, non conforme, insalubre, en péril, indigne, autant d’appellations pour qualifier l’état d’un logement mais qui recouvrent des réalités différentes.

De plus à chaque définition de l’état du logement correspond une procédure différente. Pour s’y retrouver, dans toutes les notions, vous pouvez cliquer sur le bouton ci-dessous pour ouvrir une documentation qui vous expliquera les différences et les démarches.

La loi du 6 Juillet 1989

La loi du 6 juillet 1989 indique que tout bailleur doit remettre à ses locataire les clés d’un logement décent, c’est-à-dire ne comportant aucun risque pour sa sécurité, qu’il s’agisse de son intégrité physique ou de sa santé. 

La non décence d'un logement

La non décence d’un logement relève des relations contractuelles entre le bailleur et le locataire. La notion de décence s’apprécie par rapport à la conformité du logement, à des caractéristiques minimales de confort et d’équipement mais aussi de salubrité et de sécurité.

La non-décence est définie par le décret n°2002-120 du 30 janvier 2002.

La non conformité au RSD

La non-conformité au Règlement sanitaire départemental (RSD) : dans le cadre de son pouvoir de police, c’est le maire qui est tenu d’intervenir dans cette situation. Le RSD définit des normes en matière de configuration des locaux d’habitation (dimensions des pièces à vivre, fenêtres…), mais aussi en matière d’hygiène, de sécurité et d’entretien des locaux.

L'habitat indigne

L’habitat indigne est défini comme « les locaux utilisés aux fins d’habitation et impropres par nature à cet usage ainsi que les logements dont l’état, ou celui du bâtiment dans lequel ils sont situés, expose les occupants a des risques manifestes pouvant porter atteinte à leur sécurité physique ou à leur sante ». L’habitat indigne recouvre donc les notions d’insalubrité, de danger, de péril, de risque au plomb, d’infraction au Règlement Sanitaire Départemental (RSD) ou encore de non décence.